Sur l’image 1, je suis assise au sol , la ligne d’horizon (ligne bleue) qui passe part mes yeux est au niveau de la margelle. Celle ci est donc horizontale et on ne voit pas du tout l’eau.
Sur l’image 2, je suis à genoux près de la fontaine. La ligne d’horizon est toujours au niveau de mes yeux, mais comme je me plus haute, la ligne d’horizon monte aussi. L’ellipse de la fontaine s’ouvre un peu.
Sur l’image 3, je suis debout et très proche de la fontaine. La ligne d’horizon monte aussi. L’ellipse s’ouvre beaucoup. Attention c’est une faute souvent faite d’ouvrir trop large l’ellipse.
Exemple 11
Perspective d’un objet arrondi
Une fois que tu as repérée la ligne horizontale (ligne bleue) qui traverse l’objet, Tu t’aperçois ici, que la partie cylindrique est au dessus de ton œil, donc de la ligne d’horizon.
Quand tu tends ton crayon ( ligne verte) et que tu le poses au sommet du cylindre, tu t’aperçois que l’arrondi, ou l’ellipse redescend des deux cotés du cylindre et le rejoigne au niveau des flèches blanches.
Exemple 10
l’épaisseur des objets
Il faut tracer les trois lignes qui expliquent l’épaisseur d’un objet, même si c’est très fin. Ceci donne le volume de l’objet, et permet de placer l’ombre. Si dans l’image du milieu tu ne traces pas les deux lignes on aura l’impression que la forme blanche est peinte et non pas en relief. L’épaisseur permet de tracer son ombre portée ce qui accentue son relief.
Exemple 9
La perspective d’une foule
Si tu regardes bien une foule, quasiment toutes les têtes sont à la même hauteur (ligne d’horizon bleue), Ceci car la ligne d’horizon qui passe par tes yeux est très proche de la leur. bien sûr, la grandeur des personnes laisse une marge. Par contre, regarde comme les pieds ne sont pas du tout alignés sur la même horizontal (lignes vertes) selon l’éloignement du personnage. Plus le personnage est loin plus il est dessiné petit et plus ses pieds sont hauts dans la page. Si tu respectes cette règle on aura vraiment l’impression que tu es sur le même trottoir que ces personnes.
Exemple 8
une rue qui monte et une rue qui descend
rue qui monterue qui descend
A priori ce sont les mêmes . Nous faisons la différence sur la photo ou sur notre dessin grâce aux toits des maisons. Car la perspective de la rue est la même dans les deux cas, la ligne à la base du mur rouge monte et la ligne blanche au sommet du mur descend dans les deux cas !
A gauche nous voyons le dessous du toit (flèche orange), donc nous sommes en dessous, en bas de la rue qui monte.
A droite nous voyons le dessus du toit (flèche orange), donc nous sommes au dessus, en haut de la rue qui descend.
Exemple 7
Un cercle au sol vu parfaitement du dessus est un cercle
Un cercle au sol vu de loin devient une ellipse
Exemple 6
Un escalier vu du bas et de face:
La ligne d’horizon qui passe par tes yeux avec ton crayon (ligne bleue) est au dessus de l’escalier. Donc tu voies les marches ( lignes vertes). Elles sont horizontales car faces à nous. En plaçant ton crayon à la verticale sur l’angle du haut (lignes violettes) on voit bien que les marches se décalent vers la droite et la gauche. Les contres marches sont toujours verticales (lignes rouges). Il n’y a plus qu’à rejoindre les angles pour tracer la perspective des marches (lignes jaunes). Plus les marches se rapprochent de la ligne d’horizon plus elles se resserrent. Plus elles s’éloignent de la ligne d’horizon , donc se rapprochent de nous en descendent au bas du papier, plus elles grandissent. Du coup les lignes jaunes changent de longueur et d’orientation.
Commence par dessiner la ligne verte du haut puis ses 2 verticales rouges, puis la ligne verte qu’elle rencontrent etc…
Un escalier vu du haut et de face :
C’est plus simple car nous ne voyons par les contres marches. Mais attention à bien noter que les marches qui s’éloignent sont plus courtes et ne partent pas de l’angle de la précédente.
Exemple 5
La perspective d’un cercle
Un objet circulaire de face, au niveau de mes yeux, est un cercle Si je me déplace à droite de la roue , celle ci change de forme car change de perspective. Elle est maintenant une ellipse. En étant symétrique sur la verticale, ceci fera l’affaire pour notre croquis. Une ellipse n’est pas pointue.Plus je me déplace vers la droite de la roue plus l’ellipse se déforme. L’ellipse s’écrase dans sa largeur. Ce sera la même chose si je me déplace vers la gauche.
Exemple 4
Comment définir la perspective de ce pilier ?
Choisir l’arrête centrale du volume (ligne rouge) la plus proche de vous.Chercher la ligne d’horizon qui passe par vos yeux (ligne bleue) en tendant le bras et maintenant un crayon parallèle à vos yeux et parallèle à un sol imaginé lui aussi horizontalIci, c’est la ligne où tous les points (rouges) sont alignés horizontalement. La ligne d’horizon s’aligne sur le haut du pilier, mes yeux sont donc piles à cette hauteurToutes les mesures partent du point blanc où se croisent les deux lignes. C’est à dire au croisement de l’arrête la plus proche de vous, toujours celle du centre.Sur cette perspective on s’aperçoit que tous les angles sont bien alignés sur la ligne bleue d’horizon. On peut donc tracer le haut du pilier à l’ horizontal (ligne jaune)
Exemple 3
Cette fois ci je suis placée en bas du pilier . Si je replace mon crayon (ligne bleue) à l’horizontale face à mes yeux la ligne d’horizon est plus basse sur le pilierJe remonte mon crayon à l’horizontale (ligne verte) à nouveau sur le croisement avec l’arrête rouge centrale Il est alors facile de voir que le haut du pilier descend vers la gauche et vers la droite (lignes jaunes) car ces deux lignes jaunes vont rejoindre la ligne d’horizon bleue plus basLe point de référence est toujours celui où se croisent toutes les lignes, toujours sur l’arrête centraleà partir de ce point de référence il faut regarder les angles (en blanc) que font les lignes à dessiner ( lignes jaunes) avec la ligne horizontale qui est toujours mon crayon tendu à l’horizontale ( ligne verte) Il est alors facile d’incliner les lignes jaunes ni trop ni pas assez
Exemple 2
La ligne d’horizon est toujours au même endroit, il n’y en a qu’une !
La ligne d’horizon est toujours au même endroit , même si les yeux changent de place. la ligne d’horizon est toujours à hauteur de vos yeux, entre la mer et le ciel, C’est la ligne où tout le lointain disparait . La perspective du sujet à dessiner ici la porte de droite, va changer en fonction de où sont placer vos yeux :Tendre votre bras en face de vos yeux en alignant un crayon sur la ligne d’horizon. Ici la ligne d’horizon représentée en bleue s’aligne sur la barre métallique de la porte de droite, mes yeux sont donc à la hauteur de la barre du hautSi je fléchie , mes yeux descendent mais la ligne d’horizon est toujours la même entre le ciel et la mer. Remettre votre crayon sur la ligne d’horizon. Cette fois elle est alignée sur la barre de la porte du dessous. Ceci explique que je suis plus basse que tout à l’heureSi je fléchie encore plus, la ligne d’horizon s’alignera cette fois avec la barre de la porte plus basse. Mais la ligne d’horizon reste toujours au même endroit entre le ciel et la mer. Si la mer n’est pas là il est plus difficile de trouver la ligne d’horizon. Il faut tendre le bras avec un crayon horizontal en face de yeux parallèlement à un sol lui aussi horizontal ( à vous de l’imaginer)
Exemple 1
Si on ne voit pas la mer, donc pas la ligne d’horizon
Ici nous n’avons pas devant nous la ligne d’horizon matérialisée par la mer et le ciel. Il faut donc la chercher en tendant le bras devant vos yeux avec un crayon horizontal (ligne verte) parallèlement à un sol imaginé lui aussi horizontal (ligne bleue). Je la conserve dans ma tête !Si je me déplace sur la droite de la maison, j’aperçois maintenant 2 faces. Il faut alors choisir comme point de repère la ligne verticale de la maison la plus proche de vous , toujours celle du milieu (ligne rouge). Le point de repère se situe au croisement des lignes horizontales et obliques (point blanc), C’est à ce croisement que les perspectives changent de sens et rejoignent virtuellement la ligne d’horizon (ligne bleue) vers la gauche ou vers la droite. Les fenêtres suivent la direction du toit mais se resserrent en arrivant à la ligne d’horizon (ligne bleue) vers un même point de fuite. Ce qui n’est pas évident ici car les distances sont courtes. En perspective, il n’y a pas de parallèle horizontale sauf quand on est placé frontalement à l’objet.
